Rétromobile 2024 : Delage, Delahaye, Talbot-Lago, 9 joyaux de l’automobile française d’avant-guerre aux enchères

hace 10 meses, 2 semanas - 29 enero 2024, automobile-magazine
Rétromobile 2024 : Delage, Delahaye, Talbot-Lago, 9 joyaux de l’automobile française d’avant-guerre aux enchères
L’édition 2024 de Rétromobile se tiendra du 31 janvier au 4 février au parc des Expositions de la porte de Versailles à Paris. La maison de ventes aux enchères Osenat proposera neuf joyaux de l’automobile française d’avant guerre et d’immédiate après-guerre. RDV le 3 février à 18h.

La collection qui sera mise à la vente par la maison Osenat recèle des Delage, Delhaye et Talbot-Lago. Des modèles passés entres les mains de maîtres carrossiers.

Trois marques, 9 voitures d’exception d’avant et d’immédiate après-guerre dont l’unique prototype Talbot-Lago T23 cabriolet datant de 1939 carrossé par Chapron, ce modèle exceptionnel est estimé entre 250 000 et 350 000 €. L’auto a été intégralement restaurée. image

Cette voiture était une commande spécifique des usines Talbot à Henri Chapron en vue d’une fabrication en série. La guerre a stoppé net le projet. Après une mise à l’abri durant le conflit, l’auto dispose d’un historique limpide à partir de 1948.

Une Delahaye "Breitling"

La sélection retenue par la maison Osenat comporte une Delahaye 235 Cabriolet de 1951 carrossée par Chapron, elle est estimée entre 130 000 et 170 000 €. L’auto fut vendue neuve à Willy Breitling, le fabricant des montres de luxe éponymes qui la conserva comme voiture de fonction jusqu’à la fin des années 1960. Le propriétaire actuel l’a acquise en février 2010.image

Figure aussi l’unique exemplaire du coach Delahaye 135 MS de 1951 carrossé par Figoni dont l’estimation est comprise entre 180 000 et 220 000 €. Il s’agit de la toute dernière « 135 » sur laquelle le maître a œuvré et dont il fit sa voiture personnelle. Son travail sur cette "135" annonce déjà ses réalisations futures sur la base de la remplaçante "235".

Une coque à restaurer pour 1 million d'euros

Dans l’inventaire l’on trouve aussi l’un des 5 exemplaires connus du cabriolet Delahaye 135 MS « Vedette » datant de 1947 habillé par Chapron dont l’estimation oscille entre 800 000 et 1 000 000 €. Le véhicule proposé à la vente est celui qui fut exposé au salon de Paris en 1947.

Pour mémoire les Delahaye 135 étaient animées par un moteur à 6 cylindres en ligne de 3.2 puis 3.6 litres développant pour l’époque une confortable puissance de 140 ch.

Une Delage D8-120 de 1937

Une Delage D8-120 de 1937 fait aussi partie du lot, cet exemplaire a remporté le concours d’élégance de La Baule en 2012, il est estimé entre 400 000 et 500 000 €. Il s’agit de la 5ème construite par Henri Chapron en février 1937. Cette voiture fait partie d’une commande de 8 « Cabriolets Grand Luxe 4 places ».

En 1969, elle stoppe sa route à Dijon après être tombée en panne sur la Nationale 6, elle y restera 40 ans dehors sous un auvent. mage

Sa restauration débute en 2009. Depuis elle a parcouru des milliers de kilomètres, de Paris et ses embouteillages, à Cannes, Bordeaux, la Bretagne, la Normandie, et même jusqu’à Dubaï pour présenter la nouvelle Delage D12 (photo ci-dessus).

Une Talbot qui frôle le million d'euros

Sans oublier un exemplaire dit « Usine » de Talbot T 150 C datant de 1937 doté d’une mécanique issue de la compétition et d’un coup de crayon attribué à Figoni. Elle est estimée entre 600 000 et 900 000 €.

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