Paris: Caradisiac a testé la Zone à trafic limité

il y a 6 jours, 11 heures - 11 Novembre 2024, caradisiac
Paris: Caradisiac a testé la Zone à trafic limité
Depuis le 5 novembre, le trafic automobile "de transit" est interdit dans les arrondissements de l'hypercentre de Paris. Nous sommes donc allés voir comment automobilistes et commerçants acceptaient les choses.

La croisade anti-auto accélère cette année à Paris. Quelques semaines après le stationnement au montant prohibitif et le périphérique à 50 km/h, est entrée en vigueur lundi 4 novembre une Zone à trafic limité (ZTL) dans les arrondissements de l’hypercentre parisien. Le but est d’y proscrire le trafic de transit de tout véhicule à moteur (même électrique), hors cas particuliers que sont les taxis, VTC, transports en commun, véhicules professionnels disposant d’une autorisation ou véhicules permettant le transport de personnes handicapées : « traverser la zone sans s’y arrêter n’est plus possible, il faut la contourner », résume la mairie de Paris sur son site Internet. Piétons, cyclistes et autres trottinettes sont bien sûr les bienvenus.

Dans sa grande mansuétude, l’Hôtel de ville a toutefois prévu une phase "pédagogique" de 6 mois durant laquelle aucune amende ne sera adressée aux contrevenants. Ensuite, ce sera 135 € pour quiconque y circule sans y être autorisé, et ce 24h/24 et 7/7. Les modalités de contrôle n’ont toutefois pas encore été arrêtées. Si la vidéoverbalisation est une voie possible, le préfet de police Laurent Nuñez préfère privilégier dans un premier temps des vérifications ponctuelles et réaliséss de façon aléatoire par les forces de l’ordre. Les automobilistes devraient pouvoir utiliser un système de justificatif libre, à la manière de ce qui était pratiqué durant les confinements en période de Covid, plutôt que l’enregistrement sur une plateforme, pratique jugée trop contraignante.

Mardi matin, quelques heures après la mise en œuvre de la ZTL, Caradisiac est allé sur le terrain observer la mise en place du dispositif et recueillir de premières réactions « à chaud ».

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