Une vieille Citroën vendue au prix d’une Ferrari !

il y a 4 années, 8 mois - 27 Juillet 2019, gocar
Une vieille Citroën vendue au prix d’une Ferrari !
L’entreprise française SM2 propose un concept inédit : elle restaure à neuf et optimise des Citroën SM des années 70. Un travail magnifique, qui a malheureusement un coût… hors normes !

Situé dans l'Aube, le garage Gallet est spécialisé dans la restauration des Citroën des années 60, et plus particulièrement de la SM. L'idée de la SM2 est simple : faire revivre ce modèle mythique et continuer son développement, comme s'il était toujours en production aujourd'hui ! Tout commence par une épave de SM dont le châssis et la carrosserie sont entièrement restaurés selon les techniques actuelles.

Ensuite, vient le travail effectué sur la mécanique. Les masses sont équilibrées et les composants sont redistribués pour un meilleur équilibre global. Certains composants sont également remplacés par des matériaux plus modernes permettant de gagner un poids précieux : c'est le cas des caoutchoucs de protections de pare-chocs, désormais creux, du système de vitres électriques, à câbles, etc. Au total, ce sont quelque 130 kilos qui sont gagnés sur le coupé français.

Le moteur est quant à lui fiabilisé et modernisé. Plus puissant de 30 chevaux et plus fort en couple, il est associé à une boîte de vitesse dont les rapports ont été modifiés pour plus de confort et une optimisation de la consommation. Le garage pousse même le vice à proposer des jantes inspirées de celles qui étaient montées d'origine, mais en 17 pouces ! Un changement qui n'a pas qu'un avantage visuel : cela permet le montage de pneus modernes de dimensions classiques, nettement moins onéreux que les pneus « collection » d'origine.

Déjà impressionnant, ce travail ne s'arrête pas là. Les sièges sont également revus pour plus de confort et les matériaux « seventies » de l'habitacle ont cédé leur place à des revêtements modernes et plus flatteurs. Ce travail artisanal à la carte, réalisé selon les demandes du client, a évidemment un coût : 230.000 euros ! Cela explique les ambitions modestes de l'entreprise, qui prévoit d'en fabriquer 2 à 3 par an.

Soutenons l'Ukraine