Dès 5.000 euros : 5 voitures anciennes faciles à restaurer !

1 day, 12 hours ago - 3 December 2025, gocar
Volkswagen Coccinelle
Volkswagen Coccinelle
Le sel et l’humidité confinent votre passion au garage ? Profitez-en pour occuper vos longues soirées et vos week-ends libres : voici 5 voitures souvent considérées comme idéales pour des débutants !

Soyons honnêtes : même si ces voitures comptent certainement parmi les plus simples à restaurer ou à remettre en route, elles exigent néanmoins un minimum de compétence ! Se dire qu’on pourra les refaire en quelques après-midis avec l’aide d’une poignée de copains, c’est aller un peu vite en besogne : une restauration ou, à tout le moins, une remise en route réclame des compétences, du matériel, de la minutie et de la patience… Et bien sûr, un petit budget également !

Pourquoi avoir choisi ces 5 voitures ?
Parce qu’elles sont simples de conception, qu’elles profitent d’un large réseau de spécialistes (ce qui simplifie la recherche de pièces) et qu’elles sont techniquement « compréhensibles ». En outre, ces voitures viennent toutes des Trente Glorieuses (à peu près), un marché en berne en ce moment, ce qui devrait faciliter la négociation ! De plus, si elles ne profitent pas d’une protection anticorrosion équivalente à celle des « youngtimers », elles sont en revanche nettement plus simples de conception et ne s’embarrassent généralement pas de fixations en plastique qui se brisent au premier démontage ! Il reste un conseil de base : prenez la voiture la plus saine ! Et puis, on a bien fait les choses : une Française, une Anglaise, une Italienne, une Américaine et une Allemande !

Citroën 2CV : dès 5.000 euros

Née en 1948 pour motoriser la France rurale, la 2CV a traversé les décennies en restant fidèle à ce qui la rendait populaire : un châssis séparé, un bicylindre à air d’une simplicité biblique et une suspension à pots étonnamment efficace. Il y a un vrai génie dans sa conception, ce qui charme encore aujourd’hui : la carrosserie se démonte comme un jeu d’assemblage (les portes sont simplement glissées !) et l’électricité se résume à très peu de choses. Bien entendu, quasiment tout est disponible !

Points à surveiller
La simplicité n’efface pas les années : la rouille fait son œuvre et les réparations ont parfois été bâclées. Même refrain pour le moteur : le bicylindre est robuste, mais souvent maltraité !

Laquelle choisir ?
Une 2CV6 post-1981, pour profiter du moteur 602 cm³, des freins avant à disque et d’une disponibilité (quasi) totale des pièces.

Volkswagen Coccinelle : dès 6.000 euros

Mythe mondial, la Coccinelle conjugue une carrosserie boulonnée à la plate-forme et un flat-four arrière réputé increvable. Déposer le moteur est une formalité pour un mécanicien bien entraîné, tandis que la robustesse d’ensemble rassure. Mais le vrai point fort, c’est le réseau de spécialistes : chaque pièce existe et chaque étape est documentée !

Points à surveiller
Comme toujours, le talon d’Achille, c’est la corrosion, notamment les longerons, les planchers... Attention également à la correspondance mécanique : s’agit-il du bon moteur ?

Laquelle choisir ?
Un modèle post-67 est moins cher. Côté moteur, les 1200 et 1300 manquent d’un peu de muscle.

Fiat 500 : dès 5.000 euros

Troisième citadine de cette liste, la Fiat 500 deuxième du nom (1957 – 1975) est petite par la taille mais grande par la logique ! Microscopique pour les standards actuels, elle ne demande pas beaucoup d’énergie pour avancer, freiner, tourner et amortir. C’est ce qui fait tout son charme ! Si vous désirez faire gronder son bicylindre, de nombreux spécialistes peuvent sans problème « Abarthiser » son bicylindre arrière !

Points à surveiller
Certes, on a vite fait le tour de la voiture, mais ce n’est pas une raison pour négliger ce passage ! Inspectez soigneusement les planchers et l’état des soubassements… Le moteur est robuste mais peut avoir été négligé.

Laquelle choisir ?
Elles ont toutes leur charme, mais les 13 et 15 chevaux des premières séries nous font préférer les versions ultérieures.

Ford Mustang : dès 13.000 euros

Symbole américain parmi les symboles, la Mustang de première génération joue évidemment dans une autre division, ne serait-ce que par sa puissance, son prix et son aura. Mais elle n’en reste pas moins une voiture simple dans son architecture et ses moteurs (de très robustes 6 cylindres et V8), qui bénéficient en outre d’un vaste réseau de spécialistes : les pièces traversent l’Atlantique avec une facilité déconcertante !

Points à surveiller
Attention à la corrosion, souvent camouflée sous une épaisse couche de mastic ! Sous le capot, trouverez-vous le moteur correspondant à la voiture ?

Laquelle choisir ?
Le coupé, en V8, jusqu’à 1968. C’est parfaitement subjectif, mais c’est selon nous le meilleur ratio prix/plaisir/look.

MGB : dès 8.000 euros

Il s’en est vendu un demi-million d’exemplaires : la MGB, c’est la Mazda MX-5 des Trente Glorieuses ! Techniquement, c’est tout simple : propulsion, deux sièges et un volant. Facile à vivre et plutôt fiable, elle profite en outre d’un large réseau de spécialistes qui peuvent parfaitement en reconstruire une depuis un numéro de châssis ! C’est dire la disponibilité des pièces !

Points à surveiller
Là encore, la corrosion peut faire des ravages : inspectez notamment les dessous de la belle, les tours d’ailes, les bacs de batterie… Le moteur est costaud, surtout lorsqu’il compte 5 paliers (post-1965).

Laquelle choisir ?
Les versions avec pare-chocs chromés sont les plus belles mais les plus chères ! Les dernières, avec leurs pare-chocs en caoutchouc, offrent quasiment le même agrément de conduite pour un prix bien inférieur. Préférez les modèles avec overdrive. Les coupés sont plus pratiques et moins chers, mais aussi plus lourds et moins… vivifiants !

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