
Ce qui est formidable avec la voiture ancienne, c’est l’ensemble des liens que vous pouvez nouer avec d’autres passionnés. Un oldtimer c’est un superbe vecteur social, qui s’entretient au travers des clubs et de leurs nombreuses manifestations, dont les… rallyes. Mais justement, que disent les contrats d’assurance à ce sujet ? Êtes-vous couvert si vous participez à une balade, voire à un rallye de régularité ? Nous avons mené l’enquête !
Les rallyes et balades touristiques : êtes-vous couvert ?
Si le rallye est une simple promenade, sans classement de temps, alors vous pouvez rouler sans souci : vous serez couvert par votre assurance. Bien entendu, ceci est également valable à l’étranger ou, du moins, dans la limite des pays mentionnés sur votre certificat d’assurance !
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Un rallye de régularité ? Ça se complique !
Peeter Heening, à la tête de la BEHVA (la Fédération belge des véhicules anciens), précise d’emblée que « l’assurance ne couvre pas le véhicule s’il y a un classement de temps, comme lors d’un rallye de régularité, par exemple. En Belgique, les organisateurs sont obligés de prendre une assurance supplémentaire qui couvre les participants. Il s’agit d’ailleurs du seul pays européen qui procède de la sorte... Cela signifie donc qu’à l’étranger, vous n’êtes pas couvert ! »
La solution ? Une assurance complémentaire. À ce sujet, sachez que la BEHVA propose une assurance supplétive qui revient à 250 euros. « Ce prix est à considérer comme un forfait valable pour une année complète, sans limitation de participations à des rallyes de régularité ! », précise Peeter Heening.
Et sur circuit ou terrain privé ?
« Votre assurance RC ne couvre évidemment pas les sorties sur circuit », rappelle Peeter Heening. Quelle solution, dès lors, pour assurer son véhicule lors d’une sortie sur circuit, qui est, par définition, à risques ? « En fonction de l’assurance, si vous êtes assuré en omnium, il est parfois possible de simplement prévenir l’assureur de votre sortie sur circuit », conseille Peeter. Sans doute appliquera-t-il dès lors des règles spécifiques, comme une franchise relevée.
Autre solution : une assurance circuit, qui se prend souvent chez un assureur spécialisé dans ce type de formule, en complément donc de votre assurance classique. Notez que ces assurances, dans leur formule de base, ne couvrent généralement pas les dégâts causés aux véhicules, mais plutôt aux infrastructures, voire au personnel du circuit. Les risques étant typiquement très élevés, la prime ainsi que la franchise peuvent être costaudes… Attention à bien lire le contrat ! Des assurances complémentaires permettent d’assurer le véhicule, ainsi que les éventuelles défenses en justice. Bon à savoir : il est parfois possible de négocier une assurance pour une seule journée.
En outre, de nombreux assureurs mettent un plafond (souvent autour de 10.000 euros) pour les dégâts causés au circuit. On pense aux rails et autres infrastructures, autant d’éléments qui peuvent rapidement coûter une petite fortune à réparer !
Enfin, ces assurances ne couvrent généralement pas les dégâts corporels causés au pilote. On ne peut donc que vous conseiller de prendre, en supplément, une assurance individuelle. Un pilote averti en vaut deux !
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