Et pour vous replonger dans les Grandes Heures Automobiles 2018, c'est par ici.
La Vente Aguttes des Grandes Heures Automobiles 2018
Beaucoup de monde venait voir les autos pendant les Grandes Heures le samedi. Evidemment les AC étaient les vedettes et elles se retrouvaient devant le Pavillon 1924. L'expo en elle-même était superbe et les autos choisies collaient parfaitement avec l'événement. Et le Pavillon 1924 qui accueillait la vente le dimanche est également un bel écrin pour un événement comme celui-ci.
Sur la vente, 22 lots ne se vendent finalement pas. Cela ne concerne pas que les gros prix, certaines youngs ou sportives proposées à des prix attractifs ne partent pas. En tout cas c'est mieux que l'an dernier, et vu que le nombre de vente ne cesse de grimper, ce n'est au final pas si étonnant.
Les ACs assument leur rang de star
Présentées en tête de la parade, on était dans l'AC Aceca d'ailleurs, on vous en parle ici, ces anglaises étaient les stars de la vente. Seule l'AC Cobra compétition ne se vend pas.
L'AC Type 16-66 de 1933 était une auto rare prête à se présenter dans les plus belles courses d'avant-guerre. L'auto estimée entre 80 et 120.000 € part finalement pour un joli prix de 76.940 €. L'AC
Aceca que nous avons conduite est donc une auto unique, ce qui justifiait son estimation comprise entre 200 et 300.000 €. Le prix de vente est finalement de 218.540 €.
On notera également que ces deux dernières autos faisaient partie d'une même collection aux côtés d'une Giulietta 1300. Cette dernière dépasse son estimation, comprise entre 50 et 70.000 € pour se vendre 85.790 €.
Les youngtimers ne manquaient pas d'atout, mais ne partent pas toutes...
Le catalogue de la Vente Aguttes des Grandes Heures Automobiles 2018 comprenait beaucoup de Youngtimers sportives. On avait choisi d'en surveiller six.
On commençait avec une Alpina B10 Biturbo de 1991. Estimée entre 40 et 60.000 €, elle reste invendue. Pourtant c'est une vraie Alpina... étrange.
Concernant la gamme "classique" de la marque à l'étoile, une BMW Z1 de 1991 était proposée avec une estimation comprise entre 45 et 65.000 € mais elle est reste également invendue.
Ensuite on enchaînait avec des françaises ! La 309 GTI, une auto équipée du moteur 8 soupapes, estimée entre 8 et 12.000 €. Une belle auto partie pour 10.860 €.
On trouvait aussi une Safrane Biturbo Baccara. Estimée pour un prix très correct, entre 6 et 10.000 €, elle part 9.680 €.
Pour terminer, on trouvait deux Venturi... même si la première est une MVS. La MVS Venturi 260 SPC (Sans Pot Catalytique), appelée Cup 521 en interne. Cette auto rouge de 1990 était estimée entre 50 et 65.000 € mais celle-là ne se vend pas. La seconde, une Venturi 260 APC (avec pot si vous avez suivi), Cup 511 en interne. Estimée entre 40 et 50.000 € elle ne se vend pas non plus.
Quelques Porsche de haut vol
Plusieurs Porsche étaient proposées à la Vente Aguttes des Grandes Heures Automobiles 2018. De la 911 à la 991 (en GT3 Cup d'ailleurs), la star allemande est bien représentée. On en retiendra quelques unes. On retrouvait une 2.0 S de 1966 avec une déco superbement d'époque, estimée entre 105 et 125.000 € et vendue à 115.880 €.
La seconde était une 2.4 S de 1972... au moins pour le châssis. Le moteur est en effet remplacé par un 2.4 E. Estimée entre 65 et 85.000 € c'est à 61.200 €.
Autre auto remarquable, qui était également à l'honneur dans la parade, une 911 SC Groupe IV. Une belle auto, performante, mais qui ne se vend pas.
On retrouvait également une PMA plus qu'intéressante, une 924 Turbo GTS en configuration Groupe IV. Estimée entre 85 et 105.000 €, elle ne part pas non plus.
Quelques insolites
Plusieurs insolites étaient proposées lors de la Vente Aguttes des Grandes Heures Automobiles 2018. On commençait avec Corvette Grand Sport continuation mais préparée pour l'East African Safari Rally ! Estimée entre 70 et 110.000 €, elle ne se vend pas non plus. En même temps il faut savoir comment l'utiliser pour se lancer dans un tel achat.
On terminera avec ces deux protos. Le premier, basé sur une Djet 6 a été revu par Moissonnier. Le moteur cube maintenant 2 litres ! Une auto pour les courses de cote, estimée entre 15 et 25.000 € mais qui ne se vend pas aujourd'hui.
L'autre proto, réalisé sur base Citroën DS. On retrouve à son origine, Christian Derest et Raymond Girardin 1971. Une auto estimée assez bas, entre 5 et 15.000 € et part à 13.220 €.
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