Quand Opel faisait aussi des motos

6 months, 3 weeks atrás - 14 Abril 2024, caradisiac
Quand Opel faisait aussi des motos
Si aujourd’hui lorsque l’on parle de motos allemandes on pense immédiatement à BMW, un autre constructeur historique a pourtant fabriqué des deux-roues bien avant la marque bavaroise : Opel. Une production hélas tombée dans l’oubli peu à peu.

En 2023, BMW a fêté le centenaire de l’arrivée sur le marché de sa première moto : la R32.

Pourtant, avant le constructeur bavarois, aujourd’hui acteur majeur de l’industrie moto mondiale, une autre firme allemande produisait également des motos. Un constructeur passé, depuis des décennies de mains en mains et qui a finalement laissé tomber les deux-roues pour se consacrer aux quatre-roues : Opel.

Fondée en 1863 par Adam Opel, l’entreprise éponyme était alors spécialisée dans la fabrication de machines à coudre, puis de bicyclettes.

À la mort du fondateur en 1895, les héritiers d’Adam Opel, vont ainsi chercher à diversifier la production, et se lancent alors dans l’industrie automobile en 1899, puis la création de cyclomoteurs et de motos deux ans plus tard avec un succès immédiat.

Une production devenue intermittente du fait des régulières crises financières, et surtout, de la première guerre mondiale. Un évènement majeur qui stoppa alors la production de motos siglées Opel pour un temps.

La fabrication de deux-roues reprit toutefois de 1919 à 1924, avant qu’Opel ne sorte l’Opel Motoclub en 1928, une 500 cm3 qui se distingue par son coloris rouge et argent et un record du monde de vitesse officieux pour l’époque avec un modèle équipé de douze fusées atteignant 220 km/h (voir photo d'ouverture).

Après la Grande Guerre, un autre épisode allait cette fois sonner le glas de la production de motos d’Opel, le krach de 1929, et la Grande Dépression qui s’ensuivit. Opel fut alors vendu aux Américains de General Motors, qui décidèrent de stopper définitivement la production de motos pour se concentrer sur l’automobile, avec le succès que l’on connaît aujourd’hui.

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