Brésil : Une Soixantaine De Taxis Abandonnés Découverts

2 years, 5 months atrás - 24 Outubro 2021, Auto Plus
Brésil : Une Soixantaine De Taxis Abandonnés Découverts
Ce vieux hangar situé dans la banlieue de Rio de Janeiro au Brésil réserve son lot de surprises. Plusieurs dizaines de taxis y ont été découverts, près de trente ans après y avoir été rangés.

Une nouvelle sortie de grange nous vient aujourd’hui du Brésil, dans la banlieue de Rio de Janeiro. Une soixantaine de taxis ont été découverts, noyés dans la poussière et abandonnés depuis près de trente ans. Alors qu’ils sillonnaient auparavant les rues de la deuxième plus grande ville du Brésil, ils furent mis au placard moins de trois ans après leur mise en service. 

Ces derniers se sont confrontés à une loi mise en place par le département municipal des transports de la ville. C’était en 1995. Depuis, ils n’ont plus jamais quitté ce hangar.

Conflit juridique
Ils appartenaient auparavant au « Taxi King », surnom donné au baron des taxis brésiliens de l’époque Pascoal Da Silva Rego, décédé depuis. Il batailla pendant des décennies pour pouvoir les récupérer et les mettre en vente. Mais celui-ci se heurta à la justice qui, se penchant sur l’étude du dossier, bloqua la transaction jusqu’à nouvel ordre.

Voici que, plus de 25 ans après les faits, la justice a enfin autorisé la vente des taxis, permettant aux descendants du Taxi King de les extraire de cette grange où ils étaient retenus prisonniers.

Des véhicules 100% made in Brazil
Les véhicules en question, bien qu’ils n’aient que très peu roulé, sont toutefois très kilométrés. Ils parcouraient à l’époque entre 150 et 170 km par jour (les échelles au Brésil sont bien différentes des nôtres).

Mélange de Chevrolet Chevette, Volkswagen Gol (l’équivalent pour nous d’une Polo rallongée) et Chevrolet Corsa (Opel Corsa chez nous), tous arborent leur livrée jaune caractéristique d’origine, et sont toujours équipés de leur taximètre. Même s’ils sont mal en point, attaqués par la rouille et la saleté, nul doute qu’ils devraient trouver des acheteurs. Des acheteurs désireux de s’offrir un petit bout de l’histoire de Rio de Janeiro dans leur garage.

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