Le désengagement express de Renault en Russie, et la cession de tous les actifs du groupe français à l’État russe pourraient donner des idées aux gouvernants locaux.
Premier à dégainer suite au départ de Renault, Sergueï Sobianine, le maire de Moscou, a ainsi déclaré son intention de nationaliser l’usine du constructeur au losange située dans la capitale. Un site qui selon le maire possède : « une longue et glorieuse histoire », et qui ne devrait pas tarder à reprendre du service pour produire des véhicules siglés d’une marque aujourd’hui disparue : Moskvitch.
Symbole d’une l’Union soviétique glorieuse et particulièrement proche de Renault, le constructeur ayant grandement contribué à son développement vers les pays de l’Ouest, Moskitch a été privatisée après l’effondrement de l’URSS, puis a fait faillite.
Selon Sergueï Sobianine, le retour sur le devant de la scène de la marque russe passera par la production de véhicules thermiques classiques dans un premier temps, puis par des voitures électriques. Le maire de Moscou a également précisé qu’il travaillait pour cela avec le ministère russe du commerce afin de gérer l’approvisionnement en composants automobiles, notamment en mettant à contribution le constructeur de camions Kamaz, principal partenaire de l’usine de Moscou.
Du côté de Kamaz, le son de cloche est quelque peu différent. Si le constructeur de camions n’aura d’autre choix que de collaborer avec l’usine auto, il a néanmoins précisé dans un communiqué que les questions relatives à la coopération technologiques étaient toujours en cours de discussion.
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