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1976' Maserati Khamsin
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€100,000Publié 20 Octobre 2021ID: NAAbLI
Périmée
il y a 3 années, 1 mois
il y a 3 années, 1 mois
Information from the owner
Corps: Coupés Sportives - 2 portes, 4 places
Âge: 45 années
Couleur de la carrosserie: Rouge
Commentaires du vendeur sur 1976' Maserati Khamsin
Sera vendu AUX ENCHÈRES PUBLIQUES le dimanche 7 novembre 2021, au SALON EPOQU'AUTO à Chassieu par la maison de ventes Osenat :
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1976 MASERATI KHAMSIN
_Numéro de série AM120132
_Souhaitable Coupé Italien - V8 4.9l 320 ch
_Bon état - Immatriculation française
En 1968, Citroën rachète le constructeur de tridents à la famille Orsi. Ce rachat était un peu le fruit du hasard : Pierre Bercot, le patron des chevrons, voulait lancer la version sportive de la DS, mais considérait qu'il n'avait pas les moyens de concevoir un V6 "typique" du sport. Après avoir consulté Volvo et BMW, Citroën s'est tourné vers Maserati (et son ingénieur Giulio Alfieri). Ce contrat d'ingénierie fut une véritable bouffée d'oxygène pour Maserati, qui perdait beaucoup d'argent (malgré le succès de la Ghibli lancée en 1966).
La famille Orsi a vu l'arrivée de Citroën sous un jour si positif qu'elle a proposé à son partenaire français de racheter la marque. A l'époque, la marque française était en bonne santé́, avec un actionnaire puissant (Michelin), et le rachat de Maserati lui a permis de poursuivre le développement de son modèle SM tout en acquérant une marque prestigieuse. Ironiquement, Citroën a gagné la journée face à De Tomaso, qui prendra sa revanche 7 ans plus tard ! L'ingénieur Alfieri a salué l'arrivée de Citroën, apportant un peu de modernisme (notamment pour les suspensions, bien sûr). La Khamsin serait la plus "Citroën" des Maserati. Conçue entièrement sous l'ère française, elle sera équipée du fameux système hydraulique : suspension, freinage, mais aussi Diravi (rappelez-vous, la direction revient d'elle-même en position "tout droit").
Le Khamsin, c'est aussi la volonté de proposer une GT 2+2 capable de rivaliser avec Ferrari notamment. A cet effet, Maserati est revenu au moteur avant, un V8 de 4,9 litres développant 320 chevaux. Elle fut présentée en 1972 sur le stand Bertone au salon de Turin : le (superbe) dessin était l'œuvre de Marcello Gandini qui révéla ici son talent. Elle n'a été officiellement présentée par Maserati et Citroën qu'en octobre 1973.
Mais au début des années 70, la donne avait changé pour Citroën. Le SM n'a pas eu le succès escompté, et surtout, la société de Javel avait dépensé beaucoup d'argent en recherches futiles sur le moteur rotatif. Les caisses étaient vides et Michelin ne voulait plus combler les déficits. En 1974, la société est vendue à Peugeot, qui n'hésite pas à couper les branches mortes : Maserati fait faillite en 1975, et est rachetée par une société d'État italienne (GEPI) qui la cède aussitôt à Alejandro de Tomaso.
La période n'était pas idéale pour le Khamsin. Sa première année de production, 1974, est perturbée par le rachat de Citroën et l'abandon de la filiale. Aux États-Unis (un marché qui se voulait prometteur), elle a dû se plier à de nouvelles règles de sécurité et a perdu sa lunette arrière d'origine. De Tomaso, le nouveau propriétaire, a conservé le Khamsin mais en guise de couverture pour le temps nécessaire au développement de son grand projet : le Biturbo. Le pauvre Khamsin s'est mal vendu jusqu'en 1982, mais Dieu sait que les dernières années ont été dures : seulement 26 exemplaires ont été vendus entre 1980 et 1982. Au total, 435 unités ont été produites, dont 155 pour le marché américain.
Cette Maserati Khamsin a quitté l'usine en 1976 et a été livrée à Paris pour être vendue neuve.
Aujourd'hui, il est peint d'une belle couleur rouge et semble avoir été repeint récemment. En version européenne, elle a heureusement échappé à la défiguration stylistique américaine pour répondre aux standards actuels et on peut donc profiter de sa ligne de pur style Maserati proposée par Marcello Gandini. A l'intérieur de l'habitacle, une atmosphère luxueuse se dégage avec une profusion de cuir beige avec une jolie patine. Les sièges sont plus confortables qu'enveloppants et la position de conduite est plutôt agréable. Devant le conducteur se trouvent les deux compteurs Maserati caractéristiques gradués jusqu'à 300 km/h et 8000 tr/min.
Mécaniquement, le V8 de 320 chevaux ronronne à merveille, bien calé sur le volant cuir, mais attention au survirage ! Malgré notre essai routier concluant, nous recommandons une révision générale de la voiture afin de voyager l'esprit serein.
Très élégante et performante mécaniquement, notre voiture est prête à prendre la route dès que possible.
Offrez-vous un incontournable des années 80 avec un design esthétique qui est revenu à la mode récemment et un véritable V8 italien au son exquis.
Estimation : 100 000 - 150 000 €
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Le prix indiqué correspond à notre estimation basse.
Le kilométrage indiqué peut différer de la réalité, contactez-nous pour plus d'informations.
Exposition publique 42° EPOQUE AUTO, édition 2021
Porte Ouest Visiteurs A43, sortie Eurexpo Boulevard de l'Europe 69686- Chassieu Cedex-France
Salle d'exposition 6.
Pour plus d'informations sur la vente et ses conditions, vous pouvez vous rendre sur notre site internet accessible par un moteur de recherche avec le mot clé «OSENAT».
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1976 MASERATI KHAMSIN
_Numéro de série AM120132
_Souhaitable Coupé Italien - V8 4.9l 320 ch
_Bon état - Immatriculation française
En 1968, Citroën rachète le constructeur de tridents à la famille Orsi. Ce rachat était un peu le fruit du hasard : Pierre Bercot, le patron des chevrons, voulait lancer la version sportive de la DS, mais considérait qu'il n'avait pas les moyens de concevoir un V6 "typique" du sport. Après avoir consulté Volvo et BMW, Citroën s'est tourné vers Maserati (et son ingénieur Giulio Alfieri). Ce contrat d'ingénierie fut une véritable bouffée d'oxygène pour Maserati, qui perdait beaucoup d'argent (malgré le succès de la Ghibli lancée en 1966).
La famille Orsi a vu l'arrivée de Citroën sous un jour si positif qu'elle a proposé à son partenaire français de racheter la marque. A l'époque, la marque française était en bonne santé́, avec un actionnaire puissant (Michelin), et le rachat de Maserati lui a permis de poursuivre le développement de son modèle SM tout en acquérant une marque prestigieuse. Ironiquement, Citroën a gagné la journée face à De Tomaso, qui prendra sa revanche 7 ans plus tard ! L'ingénieur Alfieri a salué l'arrivée de Citroën, apportant un peu de modernisme (notamment pour les suspensions, bien sûr). La Khamsin serait la plus "Citroën" des Maserati. Conçue entièrement sous l'ère française, elle sera équipée du fameux système hydraulique : suspension, freinage, mais aussi Diravi (rappelez-vous, la direction revient d'elle-même en position "tout droit").
Le Khamsin, c'est aussi la volonté de proposer une GT 2+2 capable de rivaliser avec Ferrari notamment. A cet effet, Maserati est revenu au moteur avant, un V8 de 4,9 litres développant 320 chevaux. Elle fut présentée en 1972 sur le stand Bertone au salon de Turin : le (superbe) dessin était l'œuvre de Marcello Gandini qui révéla ici son talent. Elle n'a été officiellement présentée par Maserati et Citroën qu'en octobre 1973.
Mais au début des années 70, la donne avait changé pour Citroën. Le SM n'a pas eu le succès escompté, et surtout, la société de Javel avait dépensé beaucoup d'argent en recherches futiles sur le moteur rotatif. Les caisses étaient vides et Michelin ne voulait plus combler les déficits. En 1974, la société est vendue à Peugeot, qui n'hésite pas à couper les branches mortes : Maserati fait faillite en 1975, et est rachetée par une société d'État italienne (GEPI) qui la cède aussitôt à Alejandro de Tomaso.
La période n'était pas idéale pour le Khamsin. Sa première année de production, 1974, est perturbée par le rachat de Citroën et l'abandon de la filiale. Aux États-Unis (un marché qui se voulait prometteur), elle a dû se plier à de nouvelles règles de sécurité et a perdu sa lunette arrière d'origine. De Tomaso, le nouveau propriétaire, a conservé le Khamsin mais en guise de couverture pour le temps nécessaire au développement de son grand projet : le Biturbo. Le pauvre Khamsin s'est mal vendu jusqu'en 1982, mais Dieu sait que les dernières années ont été dures : seulement 26 exemplaires ont été vendus entre 1980 et 1982. Au total, 435 unités ont été produites, dont 155 pour le marché américain.
Cette Maserati Khamsin a quitté l'usine en 1976 et a été livrée à Paris pour être vendue neuve.
Aujourd'hui, il est peint d'une belle couleur rouge et semble avoir été repeint récemment. En version européenne, elle a heureusement échappé à la défiguration stylistique américaine pour répondre aux standards actuels et on peut donc profiter de sa ligne de pur style Maserati proposée par Marcello Gandini. A l'intérieur de l'habitacle, une atmosphère luxueuse se dégage avec une profusion de cuir beige avec une jolie patine. Les sièges sont plus confortables qu'enveloppants et la position de conduite est plutôt agréable. Devant le conducteur se trouvent les deux compteurs Maserati caractéristiques gradués jusqu'à 300 km/h et 8000 tr/min.
Mécaniquement, le V8 de 320 chevaux ronronne à merveille, bien calé sur le volant cuir, mais attention au survirage ! Malgré notre essai routier concluant, nous recommandons une révision générale de la voiture afin de voyager l'esprit serein.
Très élégante et performante mécaniquement, notre voiture est prête à prendre la route dès que possible.
Offrez-vous un incontournable des années 80 avec un design esthétique qui est revenu à la mode récemment et un véritable V8 italien au son exquis.
Estimation : 100 000 - 150 000 €
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Le prix indiqué correspond à notre estimation basse.
Le kilométrage indiqué peut différer de la réalité, contactez-nous pour plus d'informations.
Exposition publique 42° EPOQUE AUTO, édition 2021
Porte Ouest Visiteurs A43, sortie Eurexpo Boulevard de l'Europe 69686- Chassieu Cedex-France
Salle d'exposition 6.
Pour plus d'informations sur la vente et ses conditions, vous pouvez vous rendre sur notre site internet accessible par un moteur de recherche avec le mot clé «OSENAT».
